Action départementale

Mis à jour le 30/05/2023

La lutte contre les violences faites aux femmes est placée au cœur de l’action de l’État, portée dans les territoires par les préfets de départements et coordonnée par les délégués départementaux aux droits des femmes et à l’égalité.

Le Grenelle de lutte contre les violences conjugales de 2019 a permis de réunir l’ensemble des partenaires institutionnels et associatifs pour établir un état des lieux et penser conjointement les 46 mesures à mettre en œuvre sur les territoires pour améliorer la prise en charge globale des victimes. Ces mesures font notamment l’objet d’un suivi à l’échelon départemental dans le cadre d’un Conseil Départemental de Prévention de la Délinquance dédié (CDPD).

Il existe autant de parcours que de victimes, ce qui engage une large réflexion sur les situations individuelles et les réponses à apporter.

Comment fluidifier les parcours ? Comment garantir un égal accès à l’information et à la prise en charge des femmes en ruralité et zones urbaines ? Comment offrir une prise en charge, un accueil, un hébergement, adaptés aux femmes mères de famille ? Comment accompagner les femmes qui souhaitent se maintenir dans leurs domiciles ?

 

Dans la continuité du Grenelle, ces questionnements ont fait l’objet de concertations partenariales permettant aujourd’hui, à l’échelle du territoire bas-rhinois, d’apporter des réponses adaptées aux situations individuelles.

Le 3919 : gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone est accessible 24h/24 et 7 jours sur 7. La plateforme d'écoute des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles est donc joignable sans interruption depuis le 30 août 2021. Le numéro 3919 est soutenu par le ministère en charge des Droits des femmes et géré par la «Fédération nationale solidarité femmes», dont dépend l’association bas-rhinoise Solidarité femmes. Il a pour objectif l’écoute et l’orientation des victimes.

SOS Femmes solidarité porte également l’accueil de jour départemental, coordonnant une prise en charge globale des victimes et de leurs enfants. L’association offre notamment un accompagnement dispensé par des travailleurs sociaux et psychologues, des solutions d’hébergement et de mise à l’abri, mais également un lieu collectif permettant aux victimes de partager des temps communs, de partage et d’échange, d’ateliers thématiques, de disposer d’un accès aux équipements ménagers (appareils de cuisson, réfrigérateurs, machines à laver, etc.) non disponibles lorsqu’elles sont temporairement hébergées à l’hôtel. Cette prise en charge globale est indispensable dans le parcours de reconstruction des victimes.

Les commissariats de police et brigades de gendarmerie sont des maillons essentiels de la chaîne de prise en charge des victimes. À ce jour la quasi-totalité des personnels en charge de l’accueil des victimes et de recueillir les plaintes, a bénéficié d’une formation dédiée afin d’offrir une attention particulière à chaque situation.

Ces services sont également dotés d’Intervenants Sociaux en Commissariats et brigades de Gendarmerie (ISCG) qui entrent systématiquement en contact avec les victimes afin de les accompagner et de les orienter dans la poursuite de leurs démarches, en partenariat avec les associations agrées France Victimes (Viaduq67, SOS France Victimes 67 et Espoir).

L’hôpital est également une porte d’entrée pour la prise en charge des victimes de violences. Qu’il s’agisse d’une arrivée spontanée dans un service d’urgences, d’un repérage effectué par les équipes médicales lors d’un suivi en service de gynéco-obstétrique ou encore d’un examen mené à l’Institut médico-légal suite à un dépôt de plainte, les victimes bénéficient d'une prise en charge et d'une orientation.

L'ensemble du réseau associatif est mobilisé :

  • Viaduq
  • SOS France victimes
  • CIDFF
  • Solidarité femmes
  • Home protestant
  • Planning familial
  • Les foulées du sourire
  • ASTU

D'autres acteurs associatifs œuvrent plus particulièrement pour sensibiliser le public :

  • Ru'elles
  • DBSP