Prévention de la délinquance et de la radicalisation

Mis à jour le 19/06/2020

Le Secrétariat général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CISPDR) a la responsabilité de coordonner au niveau national les activités de l’État relevant des différents programmes concernés par la prévention de la délinquance et de la radicalisation et produit un document de politique transversale qui inclut treize programmes qui concourent à cette politique interministérielle, dont les suivants :

•  Cohésion sociale, Sport, Santé, Egalité :
     147 – Politique de la ville,
     124 – Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative,
     304 – Inclusion sociale et protection des personnes,
     137 – Égalité entre les femmes et les hommes

•  Education nationale :
     141 – Enseignement scolaire public du second degré,
     230 – Vie de l'élève

•  Justice :
     101 – Accès au droit et à la justice,
     107 – Administration pénitentiaire,
     166 – Justice judiciaire,
     182 – Protection judiciaire de la jeunesse

•  Enseignement supérieur :
      50 – Formations supérieures et recherche universitaire,
     231 – Vie étudiante

•  Sécurité :
     152 – Gendarmerie nationale,
     176 – Police nationale,
     307 - Administration territoriale

Le financement de la prévention de la délinquance repose pour partie sur le fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) : pour en savoir plus ou pour présenter un projet cliquez ici

Stratégie nationale de prévention de la délinquance 2020-2024

Fruit d’une large concertation réunissant une centaine de participants, dont les associations d’élus locaux, la présente stratégie crée une nouvelle dynamique en mobilisant les services de l’Etat, les collectivités territoriales et les réseaux associatifs. Quatre territoires ont été le laboratoire d’actions préfiguratrices confortant le bien fondé de grandes orientations. Cette stratégie a vocation à s’appliquer sur l’ensemble du territoire national sans pour autant imposer une politique uniforme. Une large place est faite à l’initiative locale et au droit à l’expérimentation.

Éditorial du Premier ministre

1. La prévention de la délinquance des plus jeunes avant l’âge de 12 ans
par la mobilisation plus systématique des familles et la mise en œuvre d’actions de sensibilisation et d’éducation sur des nouvelles formes de délinquance comme notamment la cyberdélinquance, l’éducation aux médias et à la citoyenneté.

2. La protection, le plus en amont possible, des personnes vulnérables :
les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les femmes victimes de violences, les mineurs. Leur accompagnement sera en particulier renforcé par le déploiement des postes d’intervenants sociaux en commissariat et en gendarmerie.

3. Une implication plus forte de la population et de la société civile
dans la prévention de la délinquance et la production de tranquillité publique. La population sera davantage associée et consultée. La société civile sera sollicitée pour faciliter l’insertion des jeunes : monde sportif, entrepreneuriat engagé.

4. Une gouvernance rénovéepar une adaptation à chaque territoire et une coordination entre les différents acteurs : préfets, autorité judiciaire, maires et présidents d’intercommunalités.

Plus d'informations : www.cipdr.gouv.fr/prevenir-la-delinquance

Plan national de prévention de la radicalisation - Prévenir pour protéger

Pour protéger notre société, il nous faut continuer de lutter contre le terrorisme mais aussi prévenir efficacement la radicalisation. C’est le sens du plan  "prévenir pour protéger" qui formule 60 mesures, pour réorienter la politique de prévention selon 5 axes :



 

  1. Prémunir les esprits face à la radicalisation
  2. Compléter le maillage détection / prévention
  3. Comprendre et anticiper l’évolution de la radicalisation
  4. Professionnaliser les acteurs locaux et évaluer les pratiques
  5. Adapter le désengagement

Plus d'informations:  www.gouvernement.fr