Forte mobilisation pour les assises territoriales de l'islam dans le Bas-Rhin

Mis à jour le 01/07/2020

Jean-Luc Marx, Préfet de la région Grand Est et du Bas-Rhin a réunile 4 septembre les assises territoriales de l’islam pour le département du Bas-Rhin

Cette initiative répond à la demande du ministre de l’Intérieur ; elle s’inscrit dans les réflexions nationales et locales souhaitées par le Président de la République sur la place, l’organisation et le financement de l’islam.

C’est un sujet qui intéresse au premier chef les responsables du culte musulman, en particulier le Conseil représentatif. Mais cette question concerne plus largement l’ensemble de la société. C’est pourquoi de nombreux parlementaires étaient présents ou représentés, ainsi que les collectivités territoriales.

Les cultes reconnus se sont joints à la réflexion dans l’esprit qui a toujours été le leur, à savoir contribuer à l’insertion dans la société française de cette religion. L’université de Strasbourg était également représentée par une forte délégation qui a apporté ses compétences dans les domaines du droit des religions et de l’islamologie.

Enfin, toutes les sensibilités religieuses qui concourent à l’organisation de l’islam de France étaient présentes, ainsi que de nombreuses mosquées du département, plusieurs associations qui œuvrent à l’intégration et au dialogue inter-religieux et des membres de la société civile.

Trois thèmes ont été abordés dans les ateliers de travail :

- la gouvernance des lieux de culte et le financement de l’islam ;

- la formation des cadres religieux et la formation des acteurs publics du territoire dans les domaines éducatifs, sociaux, culturels et sportifs, tant pour les agents du terrain que pour les cadres des administrations publiques et des associations ;

- l’organisation et la représentation du culte musulman dans les territoires avec une préférence marquée pour une représentation au niveau départemental.

Ces assises sont un jalon dans les efforts d’organisation de l’islam bas-rhinois. Elles constituent aussi un point de départ pour des groupes de travail qui poursuivront les débats et formuleront des propositions pour contribuer « au cadre et aux règles » demandés par le Président de la République.