Arrivée à Strasbourg des « convois de la liberté » : la préfète du Bas-Rhin prend un arrêté interdisant cette manifestation non déclarée.

L’objectif affiché de ces manifestants serait de rejoindre les institutions européennes à Strasbourg et, de fait, d’entraver la circulation routière dans les rues de Strasbourg pour promouvoir leurs revendications.
Aussi, en raison des risques de troubles à l’ordre public que pourrait causer ce rassemblement, Josiane Chevalier, préfète du Bas-Rhin a décidé par arrêté d’interdire ces manifestations pour la durée de la session parlementaire à Strasbourg jusqu’à jeudi soir.
Il convient de rappeler qu’en application de l’article L. 412-l du code de la route, le fait d’entraver ou de gêner une voie ouverte à la circulation publique est passible de :
- deux ans d’emprisonnement
- de 4500 euros d’amende
- de l’immobilisation et de la mise en fourrière du véhicule utilisé pour commettre le délit d’entrave
- de la réduction du moitié du nombre maximal de points de points du permis de conduire
- d’une suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans au plus
De surcroît, l’organisateur d’une manifestation interdite peut être puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende et les participants à une manifestation interdite seront verbalisés avec une contravention de quatrième classe.
La préfète a donné des consignes de fermeté aux forces de sécurité intérieure à l’égard de tout contrevenant à ces dispositions.
Un dispositif spécifique sera mis en place par la préfecture du Bas-Rhin pour empêcher les blocages d’axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants à cette interdiction de manifester.
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